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La scarification, une expression du mal-être adolescent de «plus en plus commune»

PSYCHOLOGIE Le recours à la scarification est un trouble qui touche spécifiquement les adolescents en détresse psychiques, souvent murés dans le silence…

Anissa Boumediene

 

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Illustration d'une adolescente en détresse.

Illustration d'une adolescente en détresse. — BARKLIE/REX FEATURES/SIpa
  • Si les enfants et adolescents français sont globalement en très bonne santé, les troubles mentaux représentent aujourd’hui la première maladie à peser sur leur santé.
  • Parmi les troubles présents à l’adolescence, le recours à la scarification est en forte augmentation.
  • Expression d’un mal-être adolescent, il symbolise l’incapacité chez ces adolescents de mettre des mots sur leur souffrance. D’où l’importance d’un suivi adapté qui leur permette de se sentir libres de parler.

Une entaille. Une brûlure de cigarette. Se faire mal dans sa chair, pour oublier la douleur de l’esprit. Pour des adolescents en souffrance, la scarification peut dans de rares cas devenir une forme paradoxale de refuge, le seul mode d’expression de leur douleur psychique. Car si aujourd’hui, les enfants et adolescents français sont globalement dans une très bonne santé physique, les troubles mentaux sont devenus la première maladie à affecter leur santé et leur bien-être. Outre la dépression, les troubles alimentaires ou la somatisation, « le recours à la scarification a fortement augmenté ces dernières années, il est de plus en plus commun », estime le Pr Michel Botbol, pédopsychiatre au CHU de Brest et membre du Comité de pilotage psychiatrie de la Direction générale de l'offre de soins (DGOS).

« Elle se mure dans le silence »

Surveillante dans un collège difficile, Marie** doit au quotidien gérer bobos et bagarres qui éclatent parmi les centaines d’élèves de son établissement. « Mais depuis quelques semaines, une élève de 13 ans se scarifie, elle porte toujours des manches longues, mais nous avons remarqué ses entailles profondes, raconte la jeune étudiante, la voix grave. Un collègue a essayé de discuter avec elle, elle a fondu en larmes et reconnu qu’elle se blessait volontairement, mais impossible de lui en faire dire davantage : elle se mure dans le silence ».

Si des cas de scarifications peuvent dans de rares cas concerner des enfants, « c’est plutôt l’expression d’un mal-être adolescent, qui touche davantage les filles, et qui apparaît au collège ou au lycée », explique David Le Breton, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg et auteur de l’ouvrage La peau et la trace * (éd. Métailié).

C’est d’ailleurs l’entrée au collège qui a été pour Hawa** « l’entrée dans une spirale sans fin ». « En primaire, j’étais déjà victime de harcèlement scolaire, mais au collège, ça a empiré, puis le harcèlement moral s’est transformé en partie en harcèlement physique », raconte-t-elle. Elle commence « petit à petit à avoir des idées suicidaires. Cela m’a très vite menée à l’isolement, se souvient la jeune femme de 19 ans. Je ne supportais plus d’entendre toutes ces choses horribles, les moqueries sur mon prénom, ma couleur de peau, mon physique. Impossible pour moi d’en parler à la maison, c’était trop tabou ». Une situation qui dégénère la fin du collège.

« Faire parler le corps face à l’indicible »

En 3e, Hawa fait l’objet de rumeurs à connotation sexuelle. « Cela m’a fait énormément de mal, cela m’a renvoyée au viol dont j’ai été victime lorsque j’étais enfant, évoque-t-elle. J’avais la boule au ventre en permanence ». Pour soulager sa douleur, Hawa s’entaille la peau. « Au début, c’était avec mon compas, puis le couteau de cuisine, et très vite ça a été la lame de rasoir, retrace-t-elle. La dernière fois j’ai bien failli y passer : avec la lame j’avais touché l’artère radiale de mon avant-bras ». Un épisode dont elle garde aujourd’hui une cicatrice de 0,5 cm de largeur et 8 centimètres de long sur son bras, et la mémoire d’une tentative de suicide et de plusieurs hospitalisations en psychiatrie.

Mais comment la scarification se fait-elle une place dans l’esprit adolescent en souffrance ? « La scarification est un signe de souffrance, qui s’inscrit toutefois dans le vivant», indique le pédopsychiatre Michel Botbol. La scarification est pour ces ados « une technique de survie, une manière de ne pas mourir », analyse David Le Breton. Un moyen d’exprimer sa souffrance à travers son corps et sa chair, quand il est impossible de l’exprimer avec des mots.

« Le recours au corps symbolise la défaillance de la parole, la peau devient le support sur lequel inscrire son mal-être, poursuit le sociologue. Ici, la scarification s’interprète comme un cri qui s’exprime par le corps, face à l’indicible, à l’impossibilité de parler ». Car pour David Le Breton, « la parole ne suffit pas toujours. Quand on est face à une adolescente qui a subi un viol ou un inceste, le fait de parler ne suffit pas à emporter la douleur du traumatisme subi ni à effacer la peur des éventuelles conséquences ».

« Oublier quelques instants la douleur psychique »

Ainsi, c’est parce qu’elle a été « victime de harcèlement et de violences sexuelles à la préadolescence » que Camille** a commencé à entailler sa peau vers l’âge de 14 ans, « parce qu’avoir mal physiquement permettait d’oublier quelques instants la douleur psychique ». Une souffrance vécue dans un silence absolu. D’ailleurs, « ma famille ne l’a jamais su », confie-t-elle. C’est en bénéficiant quelques années plus tard d’un suivi psychologique que la jeune femme, alors âgée de 23 ans, a pu « comprendre d’où venait ce mal-être, et le fait que retourner cette violence contre moi était le moyen d’échapper à ces pensées envahissantes », témoigne la jeune femme.

« La jeune personne se fait mal physiquement pour avoir moins mal moralement, confirme David Le Breton. Cela peut apparaître pour diverses raisons, en réaction à un inceste, une agression sexuelle, du harcèlement scolaire ou encore le manque d’amour des parents, une situation familiale difficile », énumère le sociologue, qui a longuement étudié la question des scarifications. « Ici, il ne s’agit pas d’automutilations, qui sont une atteinte à l’intégrité du corps, comme le fait de se trancher une oreille par exemple, et qui traduisent une envie de se détruire, précisent de concert le pédopsychiatre et le sociologue. La scarification est au contraire un moyen paradoxal de se maintenir en vie, de faire sortir la souffrance ».

Ne pas laisser l’adolescent dans sa détresse

Face à un adolescent qui se blesse volontairement, ne pas savoir quoi faire est un sentiment qui peut saisir aussi bien les parents que le personnel scolaire. Il y a pourtant urgence à agir. Marie, la jeune surveillante de collègue, se ronge d’inquiétude pour sa petite élève. « On a informé la direction du collège de ce qu’il se passait, mais rien n’est fait, déplore la jeune femme. Je voudrais qu’elle soit suivie, que quelqu’un dont c’est le métier prenne le relais. Nous, nous ne sommes là qu’en job étudiant, c’est trop de pression pour nous de devoir gérer un tel cas sans savoir la marche à suivre : on a peur qu’il arrive quelque chose à cette gamine ».

Pourtant, au sein des établissements scolaires, un protocole est prévu pour faire face à ce type de situations. « Si un professeur constate qu’un(e) élève se blesse volontairement, il en parlera à l’infirmière scolaire, au conseiller principal d’éducation (CPE) et au chef d’établissement, décrit Lysiane Gervais, proviseure d’un lycée dans la région bordelaise et secrétaire nationale du Syndicat National des Personnels de Direction de l'Education Nationale (SNPDEN). Un rendez-vous sera ensuite organisé entre l’infirmière scolaire et l’élève, pour tenter de comprendre l’origine du problème et trouver l’aide adéquate à lui apporter ».

Selon la situation personnelle de l’élève, la famille est alertée « au moment que l’on juge le plus opportun, poursuit la cheffe d’établissement. Si la situation ne s’améliore pas malgré l’implication des parents, nous pouvons si nécessaire lancer une procédure d’information préoccupante. C’est une fiche transmise aux services du président du conseil départemental sur la situation d’un mineur lorsque pèse un danger sur sa santé. En dernier recours, le personnel de l’Education nationale, généralement le chef de l’établissement, peut saisir l’autorité judiciaire en adressant un signalement au procureur de la République, dans les cas où la gravité de la situation le justifie ».

Mettre en place la prise en charge la plus adaptée

Hawa, elle, n’avait à l’époque aucune envie de parler de ce qu’elle traversait. « Lorsque la CPE de mon établissement a compris la gravité de ce que je vivais, elle a fait un signalement, se souvient-elle. Dans le cadre de cette procédure, j’ai dû consulter un psychologue. Je pensais que ce serait inutile, et les premières séances ont été très difficiles, mais en réalité, ça m’a fait du bien de parler ». Aujourd’hui, Hawa se sent mieux dans sa peau, elle n’est plus suivie et souhaite que les choses changent pour les jeunes qui traversent la même détresse qu’elle. « Il faut briser le tabou qui pèse sur ces troubles qui gâchent des vies. Quand j’étais mal, je refusais de parler à cause d’une sorte de pudeur, de peur d’être jugée, rejetée. Je veux parler librement de ce que j’ai vécu parce que je pense que cela peut en aider d’autres à se libérer à leur tour. Peut-être que si on m’en avait parlé avant je n’en serais pas arrivée là ».

Si une prise en charge est nécessaire, « elle doit être juste et adaptée, insiste le Pr Botbol, l’hospitalisation n’est pas toujours nécessaire. Le but ici n’est pas de viser en premier lieu l’arrêt des scarifications, mais de faire en sorte que l’adolescente apprivoise sa souffrance et son stress, de sorte qu’elle n’éprouvera plus le besoin de se scarifier, précise le Pr Botbol. Pour y parvenir, il ne faut pas forcer à tout prix la parole. On peut commencer par mettre en place une médiation, proposer à l’adolescente des activités qui soient pour elle un moment de plaisir, durant lequel toute l’attention lui est accordée. Et, en fonction de l’évolution, arriver à une consultation psy, pour avis médical, et pour que l’adolescente se sente écoutée et entendue ».

*La peau et la trace - Sur les blessures de soi, éditions Métailié, 15 euros, en librairie.

**Le prénom a été changé

L'essor des thérapies quantiques

Basée sur les découvertes de la physique quantique, une nouvelle façon de se soigner fait de plus en plus parler d’elle. Son postulat : nos cellules émettent des informations, qui déterminent notre état de santé et sur lesquelles il est possible d’agir. Explications.

Erik Pigani

 

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« Il y a dix ans, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique, raconte Lucia, une artiste de 50 ans. Depuis, suivie à l’hôpital, j’en étais arrivée à prendre onze médicaments par jour… Il y a six mois, un ami est venu me voir bouleversé après avoir essayé une nouvelle technique de soin qui, disait-il, n’avait rien à voir ni avec la médecine conventionnelle, ni avec les médecines naturelles. Une “machine” donnait des résultats dont l’exactitude l’avait dérouté. Je suis cartésienne et je n’ai pas peur des expériences nouvelles. J’ai donc consulté un thérapeute qui utilise cet appareil de biofeedback. En quelques minutes, l’écran a affiché clairement tout mon parcours médical ! Puis cette machine a effectué un traitement très étrange, consistant à envoyer des “informations” dans le corps. Après quelques séances, la plupart de mes symptômes ont disparu et, aujourd’hui, avec l’accord de mon médecin, je ne prends plus qu’un médicament par jour. »

Un diagnostic global

Un appareil capable d’effectuer un diagnostic précis et de traiter aussi rapidement une maladie auto-immune ? Si un cas ne vaut pas pour tous, les résultats sont étonnants. Et ce n’est qu’un des aspects de cette approche de la santé physique et psychique, qui se répand au point que certains médecins et chercheurs n’hésitent plus à dire qu’un changement de paradigme est en train de s’opérer. Le premier congrès sur les thérapies quantiques d’Aix-en- Provence, en novembre 2010, a réuni des scientifiques du monde entier, parmi lesquels l’équipe du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008. Depuis, les livres sur le sujet, les congrès affichant complets, les appareils de biofeedback ou les méthodes quantiques se multiplient…

Les « thérapies quantiques », ou la « médecine quantique », nous demandent de voir la vie, la santé et la maladie d’une tout autre façon : notre corps n’est plus un assemblage d’organes à traiter séparément, comme le fait la médecine conventionnelle, c’est un champ vibratoire et énergétique constitué de milliards de particules de lumière – des photons – qui échangent en permanence des informations, un univers lumineux dans lequel l’esprit et la matière ne font qu’un. Avec une idée clé : ce ne sont pas les échanges biochimiques de nos cellules qui déterminent notre état de santé, mais les informations qu’elles se communiquent entre elles. Ici, l’origine de la maladie n’est donc pas un problème purement biologique, mais un défaut d’information ; le symptôme n’est qu’une réaction à ce dernier.

Pour celui qui ne connaît pas le monde scientifique, l’idée peut sembler délirante. Pourtant, elle repose sur des dizaines d’années de recherches, commencées il y a un siècle avec Albert Einstein et ses travaux sur la nature de la lumière. Au fil des décennies, la physique quantique – qui décrit le comportement des atomes et des particules subatomiques – s’est développée en marge de la physique classique, car elle ne répond pas aux mêmes règles. La plus importante, pour comprendre le fondement de la médecine quantique : les ondes électromagnétiques sont en même temps des photons. Ces photons du corps humain sont loin d’être des vues de l’esprit : au cours des années 1970, Fritz-Albert Popp, un biophysicien allemand, a découvert l’existence de ce qu’il a appelé les « biophotons », des particules de lumière émises par nos cellules, qu’il a réussi à filmer. Ces minuscules courants lumineux, invisibles à l’oeil nu, portent les informations et contrôlent notre organisme. Mais pas n’importe comment.

Des capacités d’autoguérison stimulées

L’une des découvertes les plus importantes de la physique quantique, reprise et développée dans la thérapie quantique, est, en effet, la théorie des « champs énergétiques » : ce sont eux qui organisent et contrôlent notre corps. Ils forment un tout. En somme, le corps humain est une structure organisée d’informations. Ce que les Chinois ont compris depuis longtemps avec l’acupuncture, qui traite les flux d’énergie du corps ; ou les Indiens, avec leur médecine ayurvédique qui traite le « corps de lumière » et ses chakras…

Les appareils de biofeedback quantiques sont conçus pour détecter les ondes électromagnétiques, les « fréquences » émises par chacune des cellules de notre corps. Lorsque certaines sont brouillées ou « fausses », l’appareil renvoie des fréquences « justes » afin de corriger le problème. Imaginez que vous ayez un coup de déprime. Vous appelez votre meilleur ami. Ses paroles rassurantes vous remontent le moral et vous retrouvez assez d’énergie pour reprendre le cours normal de votre vie. L’aide reçue n’est pas « physique », mais vient des mots réconfortants. Or ce flot d’informations vous a été transmis par les fréquences du téléphone. Voilà, de manière imagée, comment fonctionnent les appareils de médecine quantique : ils envoient des ondes extrêmement fines qui « parlent » à nos cellules et leur transmettent des informations, elles-mêmes portées par les photons. Pour reprendre la métaphore, on pourrait dire que les fréquences sont les phrases réconfortantes de votre ami ; et les photons, les mots, avec leur sens.

Si la thérapie quantique fait usage d’appareils électroniques de plus en plus sophistiqués, comme le Scio, le Korotkov, le Mora ou le Life, cette approche de la médecine n’est pour autant pas mécaniste : les machines ne fonctionnent pas seules. « En “dialoguant” avec notre champ d’informations, ces appareils stimulent nos capacités d’autoguérison, explique la journaliste et conférencière Lynn McTaggart, auteure du Lien quantique (Macro 2012). Mais rien ne peut se faire sans la présence d’un médecin ou d’un thérapeute. » Une interaction d’autant plus importante que cette nouvelle vision de la santé, donc de la vie, implique non seulement une relation entre le corps et l’esprit, mais l’union fondamentale de l’esprit et de la matière.

 

© Jupiter

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J’ai testé un appareil de biofeedback

Des électrodes, un écran d’ordinateur, des graphiques… Notre journaliste, Odile Chabrillac, a confié son corps au Scio, une machine destinée à diagnostiquer les défaillances de l’organisme et à rééquilibrer ce dernier.

« Sitôt arrivée dans le cabinet du praticien en biofeedback qui utilise le Scio, l’un des appareils de médecine quantique dont on parle le plus en ce moment, me voilà assise confortablement et harnachée d’électrodes aux chevilles, aux poignets et sur le front. Face à moi, un mur blanc sur lequel est projeté un écran d’ordinateur rempli d’informations et de graphiques. Adrian M., le thérapeute, me soumet d’abord à un questionnaire sur mon âge, mes habitudes d’hygiène de vie, les maladies et opérations passées, mon niveau de stress… Puis, pendant trois minutes, je suis priée de rester la plus détendue possible, car cette machine va envoyer des milliers d’infirmes fréquences dans mon organisme – plus de dix mille !–, comme autant de questions auxquelles chacune de mes cellules et chacun de mes organes devront répondre. Je ne sens rien, juste de légers picotements…

 

Le Scio fait un bilan très complet, physiologique et émotionnel. Il affiche d’abord des chiffres sur l’énergie, la pression sanguine, l’hydratation, l’oxygénation, le pH, la vitalité et les échanges cellulaires, la capacité de régénération de mon organisme… L’ensemble est plutôt bon, voire très bon. Ouf ! En revanche, il relève que je suis légèrement intoxiquée par certains produits, le chlore en particulier, et que mon niveau de stress est bien trop important. Le thérapeute me montre les graphiques et m’explique que le stress peut avoir un impact sur ma thyroïde, mon système endocrinien, et sur certains lobes cérébraux, avec un risque de maladie d’Alzheimer. Car cette machine évalue aussi les problèmes potentiels de chaque individu.

 

Adrian M. me rassure : les appareils quantiques sont fondés sur les probabilités, non sur des certitudes absolues : « C’est comme la météo, m’explique-t-il, si l’on nous annonce de la pluie, mieux vaut prendre un parapluie, mais cela ne veut pas dire qu’il pleuvra ! » Pendant près d’une heure, la machine va procéder au traitement, en renvoyant des fréquences justes pour corriger celles qui sont faussées. En somme, elle donne au corps les bonnes réponses aux questions qu’elle a posées. Là encore, je ne sens rien. La séance dure une heure et demie. (Compter 60 € la séance - prix donné à titre indicatif).

Bilan : si mon mode de vie est plutôt sain, je suis capable de m’empoisonner l’existence, au sens littéral du terme, avec mes « prises de tête ». Voilà ce qui est étonnant ici : cet appareil tient autant compte des facteurs physiologiques et biologiques que de mes émotions, de mon état d’esprit mental et moral, de certains problèmes psychologiques. La fin de la séance se conclut par quelques conseils supplémentaires : boire davantage, bouger, pratiquer le yoga si je peux, rythmer mon mode de vie en fonction de la saison. Le Scio suggère quelques remèdes homéopathiques pour optimiser mon état corporel, mon mental et mon énergie. Sortie de la séance enthousiaste et détendue, je me suis sentie épuisée tout l’après-midi et me réveillerai le lendemain matin légèrement courbaturée. Rendez-vous a été pris pour vérifier si mes efforts auront déjà eu un véritable impact sur mon corps et mon esprit. »

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 14/05/2018

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