ARTS, EXPOSITIONS

MAGIQUES LICORNES

Par Le 19/08/2018

"MAGIQUES LICORNES"

Licornes affiche

 

Le Musée de Cluny a rouvert ses portes le 14 juillet dernier. Les travaux doivent s’achever en 2020 par la rénovation des espaces intérieurs de l’hôtel médiéval. Le Musée, pour sa réouverture présente l’exposition "Magiques Licornes".

La licorne a toujours beaucoup fait parler d’elle. Cette exposition nous permet de retrouver des artistes ayant mis cet animal légendaire à l’honneur à travers leurs ouvrages enluminés ou gravés, leurs sculptures, leurs tapisseries.

Tenture de la dame a la licorne

 

Tenture de la Dame à la Licorne : la Vue Tapisserie, vers 1500 Cl. 10836 © RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / M. Urtado

Restauré, et dans une salle entièrement repensée, on retrouve ce joyau du XVIème siècle, La Dame à la Licorne. Il s’agit de 6 tapisseries qui serait une allégorie des 5 sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Quant au sens de “Mon seul désir”, la dernière tapisserie, cela reste un mystère. Il est possible qu’elle évoque un sixième sens, celui de l’âme ou du cœur qui régit les cinq autres. Cette dernière tapisserie pourrait être aussi dédiée à des fiançailles, les deux lettres A, de part et d’autre de l’inscription, pourraient être les initiales des fiancés.

Présent sur chacune des tapisseries, le lion est un symbole de vigilance et de résurrection. La licorne évoquant, quant à elle, la pureté et la chasteté mais elle a aussi une connotation sexuelle.

C’est en 1882 que cette tenture se retrouve au Musée de Cluny, grâce à son premier directeur Edmond du Sommerard.

L’atmosphère à la fois simple, poétique, paisible, et le mystère qui se dégage de ces tapisseries explique la fascination que La Dame à la Licorne a toujours exercée sur le public.

Grâce à la restauration, ces tapisseries ont retrouvé la vivacité de leurs couleurs et elles sont maintenant exposées dans une salle permettant de meilleures conditions de conservation.

 

 

 

Coffret

 

Coffret : chasse à la licorne Bois, fin du 15e siècle MRR 83 / Cl. 21381 © RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / J-G. Berizzi

 

Ne manquez pas cette très belle exposition jusqu’au 25 février 2019 !

Entrée du Musée : 28, rue du Sommerard – 75005 Paris

Métro : Cluny La Sorbonne, Saint Michel, Odéon

Bus N° :  21 - 27 - 38 - 63 - 85 - 86 - 87 

Horaires Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9h15 à 17h45. Fermeture de la caisse à 17h15.

Site internet : http://www.musee-moyenage.fr/

 

M.D.

EXPOSITION MARY CASSATT AU MUSEE JACQUEMART ANDRE

Par Le 12/04/2018

 

Mary Stevenson Cassatt est née le 22 mai 1844 en Pennsylvanie, aux Etats-Unis. Sa mère parle le français et son père est un homme d’affaires. C’est vers 7 ans que la famille part s’installer en France et en Allemagne. Mary apprend le français et l’allemand.

 A Paris, elle découvre les peintres de l’époque : Ingres, Delacroix, Courbet. Elle prend des cours de dessin et de peinture.

Au décès de son frère Robert, la famille retourne en Pennsylvanie. Elle entre à 15 ans à l’Académie des Beaux-Arts de Pennsylvanie.

C’est à 21 ans qu’elle s’installe à Paris avec une compagne et sa mère. Les femmes n’étant pas admises à l’école des Beaux-Arts, Mary doit suivre des cours privés chez des maîtres tels que Charles Chaplin.

Elle devient copiste au Musée du Louvre. En 1868 sa "Joueuse de mandoline" est acceptée au Salon des artistes français, à Paris. C’est pour elle une étape importante qui lui permet de se faire reconnaître officiellement en tant que peintre.

Après être retournée aux Etats-Unis, elle s’installe définitivement à Paris en 1874. C’est vers 1877 qu’elle rencontre Edgar Degas. Elle intègre le groupe des impressionnistes. Ses parents et sa sœur Lydia la rejoignent à Paris. En 1879, elle participe à la quatrième exposition impressionniste où elle expose 12 œuvres. Dès 1880, elle expose ses premières gravures, et c’est en 1881 qu’elle obtient un grand succès personnel lors de la sixième exposition impressionniste.

 

Image4

 

 

 

 

 

La tasse de thé - Vers 1880-1881, huile sur toile, 92,4 x 65,4 cm

Coll. The Metropolitan Museum of Art, New York

 

 

En 1887, Paul Durand-Ruel expose les pointes-sèche de Mary à Boston. C’est sa première exposition de     gravures aux Etats-Unis.

C’est en 1890 qu’elle découvre les estampes japonaises à l’Ecole des Beaux-Arts. Elle s’essaie à cette technique et à force de persévérance elle arrive à obtenir un résultat exceptionnel.

En 1893, sa composition murale "La Femme moderne" est présentée à l’exposition universelle de Chicago. Une rétrospective de ses œuvres a lieu en 1895 à New York par Durand-Ruel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Image5

 

 

 

 

 

 

Summertime - Vers 1894- 1895,

huile sur toile, 100,6 x 81,3 cm

Coll. Terra Foundation for American Art, Chicago

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Image2  

 

 

 

 

 

Thomas somnolant suçant son pouce – vers 1894-1895

  Pastel sur papier – 55 x 46 cm

  Fondation Collection E.G. Bührle, Zurich

 

 

  En 1896 Armand Vollard, marchand d’art, rassemble une grande partie de son œuvre.

  Atteinte de cataracte, elle va cesser de peindre et de graver en 1914.

  Elle décède en 1926 au château de Beaufresne, dans l’Oise.

  L’essentiel de sa collection a été léguée au Metropolitan Museum of Art de New York.

  Influencée dans sa jeunesse par l’œuvre de Manet, après sa rencontre avec Degas dont elle   devient occasionnellement le modèle, elle s’inspire des ses conceptions artistiques. L’œuvre de Mary comporte beaucoup de scènes d’intérieur, de portraits de ses proches, des scènes     d’enfants, des relations mère/enfant. C’est une remarquable coloriste. A côté de la peinture à   l’huile, elle pratique également la gravure, le pastel et le dessin.

 

 

 

 

EXPOSITION AU MUSEE JACQUEMART ANDRE - 158, Boulevard Haussmann – 75008 Paris

Du 9 mars au 23 juillet 2018

 

Image3